Taribo West, le défenseur nigérian arrive en Europe et plus précisément à Auxerre à 19 ans. Il est lancé par Guy Roux en Division 1 le 6 mars 1994, contre le Toulouse FC (0-0).
Sa hargne, sa vitesse et sa puissance physique en firent un défenseur redoutable. À coup de grandes et régulières performances, il devient un titulaire indiscutable de l’effectif auxerrois, qui réalise le doublé en 1996 et atteint les 1/4 de finale de la Ligue des champions la saison suivante, éliminé par le futur vainqueur, le Borussia Dortmund (1-3, 0-1).
À l’issue de cette saison 1996-1997, il rejoint l’Inter Milan, équipe avec laquelle il remporte en 1998 à Paris la Coupe UEFA. À partir de 1999, il parcourt le monde du football, changeant souvent de club et de pays. Il termine sa carrière en Iran, au Paykan Tehran FC.
Thierry Henry a déclaré que West est l’adversaire direct qui lui a donné le plus de fil à retordre, du fait du marquage individuel imposé par Auxerre : “Il me suivait partout, même dans les vestiaires”.
Les Ultras ont hissé haut les drapeaux, et les joueurs ont hissé haut nos couleurs ! 🔵⚪️ (image @AJA)
La pluie n’a pas atténué le feu des supporters de l’AJA, prêts à exploser et fêter une remontée en Ligue 1 qui leur tendait les bras, ils ont rempli un Stade de l’Abbé Deschamps au point de grignoter un étage du parcage visiteur (on remercie d’ailleurs le Paris FC d’avoir accepté). Et la fête a d’ailleurs commencé dès l’arrivée du bus des auxerrois, accueilli par une foule des grands soirs :
Comme conscients de l’ampleur du moment, les sourires se dessinaient dès les abords du stade en pensant à ce rêve de remontée qui n’était plus qu’à quelques buts, quelques points, quelques 90 minutes. Mais avant d’exulter il fallait d’abord passer l’obstacle sérieux que représentait le Paris FC, solide équipe de ce championnat, toujours bien placée et en encore dans la course à la montée ! Pour cela, Christophe Pélissier a aligné son équipe type, à l’exception de l’absence de Florian Ayé, blessé pour plusieurs semaines à la cheville. Notre entraineur a probablement galvanisé ses troupes, tout en rappelant que le travail n’était pas fini et qu’il fallait rester sérieux jusqu’au bout de la mission.
Et ce sérieux s’est tout de suite ressenti avec un pressing haut et une envie de porter le ballon vers l’avant, quitte à trembler quelques peu sur les contres parisiens, comme à la 6ème minute où Elisha Owusu interviendra parfaitement face à Kebbal. Et, dans la foulée, le stade a cru à l’ouverture du score lorsque que Gauthier Hein est trouvé dans sa position favorite, à l’entrée de la surface, où sa frappe va venir frôler le cadre parisien. Cette fausse joie n’est d’ailleurs pas la seule car, à la 13ème minute, c’est Agouzoul qui reprendra parfaitement de volée un centre qui sera repoussé sur Onaiwu, retrouvant Jubal dans la surface pour l’ouverture du score… refusée pour un hors-jeu.
Et enfin, l’explosion de joie !
À la 22ème minute, Gaëtan Perrin, virevoltant aujourd’hui, se débarrasse de son vis à vis au physique pour retrouver Lassine Sinayoko dans la surface qui enroule sa frappe et libère la joie du stade qui n’attendait que ça ! L’équipe entière sentait l’objectif approcher, mais ce n’était pas suffisant et, comme pour s’assurer aucune mauvaise surprise, les auxerrois ont continué leur marche en avant pour asseoir leur domination, même après la mi-temps !
Puis, à la 57ème minute, dans une action illustrant bien la rencontre, Raveloson effectue un très bon pressing haut pour récupérer le ballon au dernier défenseur et servir parfaitement Ado Onaiwu qui conclura l’avance auxerroise avec ce 2-0 bien mérité ! Un but qui permettra à tout le monde de savourer l’atmosphère des grands soirs, des dates que l’on notera dans l’histoire de l’AJ Auxerre. Ce samedi 4 Mai, à 16h49, aux 3 coups de sifflet finaux de l’arbitre, c’est une immense scène de joie qui libérera le stade. La joie d’un travail accompli, d’un objectif rempli, d’une remontée en Ligue 1, division d’élite qui est la place de notre club qui aura dominé cette Ligue 2 de la tête et des épaules, si bien qu’avec 6 points d’avance et une différence de buts supérieure de 20 unités sur le 3ème, Angers, l’AJA s’assure à 99,99% la remontée en Ligue 1, à peine un an après l’avoir quittée.
La fête, avec un dernier objectif en tête…
C’est donc une fête totale qui s’est déroulée dans le stade où la pluie n’a pas atténué la joie des auxerrois, heureux de libérer ce bonheur à domicile avec ses supporters. Voyez par vous-même :
Mais, conscients que cette montée seule n’illustrera pas assez la performance solide de cette saison 2023-2024, un mot trainait dans toutes les bouches, du supporter jusqu’à l’entraineur en passant par les joueurs, tous avaient tout de suite ce nouvel objectif en tête : le titre !
En effet, avec 7 points d’avance sur son poursuivant l’AS Saint-Étienne avant son match à Guingamp, ce groupe peut inscrire une nouvelle ligne au glorieux palmarès de l’AJ Auxerre en gagnant l’un des deux derniers matchs restants cette saison, sans se soucier des résultats de ses poursuivants qui se contenteront sans problème de la montée directe. Cela passera donc par deux oppositions les vendredis 10 Mai à Amiens et le 17 Mai à domicile face à Concarneau avec, on l’espère, un trophée pour conclure magnifiquement cette saison de rêve, car, vous le savez bien :
Auxerre c’est le Brésil, on danse la samba, on va de ville en ville gagner le Championnat ! 🔵⚪️
Edit 21h58 : L’AJ AUXERRE EST CHAMPIONNE DE FRANCE DE LIGUE 2 !
Il suffisait d’un faux pas des verts pour s’assurer le titre, et les guingampais, avec une égalisation dans les dernières minutes, assurent à 99,99% le titre de l’AJ Auxerre avec ses 6 points d’avance et un goal average supérieur de 15 buts pour l’AJ Auxerre à 2 journées de la fin !
Ce titre récompense donc la superbe saison de notre club et nous assure une fête mémorable le 17 Mai avec le trophée !
Pierre-Yves Polomat, En juillet 2017, le latéral stéphanois est prêté pour un an à l’AJ Auxerre. Il inscrit son premier but en pro le 11 novembre 2017 lors d’un match du septième tour de Coupe de France contre le FC Chamalières alors qu’il évoluait à un poste inhabituel de milieu de terrain.
Le 16 mars 2018, lors de la 30ᵉ journée de Ligue 2 face à Quevilly-Rouen, il est exclu à la 81ᵉ minute pour une bagarre avec son coéquipier Michaël Barreto. À la suite de ce geste, il est mis à pied à titre conservatoire pour une période de 8 jours. Le 31 mars 2018, le club décide de rompre le contrat de travail qui le lie au joueur. L’AJA a décidé qu’il était impossible que Pierre-Yves Polomat puisse continuer d’exercer son métier au sein du club. Il connaitra ensuite un passage en Turquie avant de revenir en France au FC Versailles, club de national.
